BUREAU NATIONAL DE VIGILANCE CONTRE LANTISEMITISME
Le Président
Sammy GHOZLAN
0609677005
DRANCY LE 16/12/07
COMMUNIQUE
Le Bureau National de Vigilance Contre lAntisémitisme condamne la nouvelle agression violente à caractère antisémite survenue le samedi 15 decembre 2007 à 17H30 devant le 5 rue Albert Camus à Paris 10°
Raymond A
17 ans,jeune juif portant la kippa,nous relate les faits suivants.Alors quen raison du Shabat,il attendait que quelquun vienne ouvrir la porte de son immeuble pour quil y entre,une vingtaine de jeunes quil décrit comme dorigine maghrébine et de couleur dorigine africaine,prononcent son nom,et lattaquent violemment ,le frappant au visage et sur tout le corps.Il décrit plus précisément lun des attaquants comme étant un jeune rouquin qui ne cessait de jurer sur le Coran pendant quil le frappait.
Il na du son salut,quà lintervention dun voisin juif qui sortait de chez lui à ce moment et « lui a sauvé la vie »selon les propres termes de Raymond.Un témoin prévient la police qui arrive,tente en vain de poursuivre les agresseurs.
La victime mineure et ses parents ont déposé plainte .Une première ITT de 4 jours lui a été ordonnée.Nous demandons aux services de police qui ont déjà commencé leur enquête de tout mettre en uvre pour identifier rapidement et interpeller les auteurs de lagression antisémite.
Nous rappelons que les riverains et résidents de cette cité nous ont déjà exprimé le 10/11/07 ,leur exaspération face à linsécurité qui y régne, insécurité générale, mais aussi antisémite. Le BNVCA avait alerté le Prefet de Police de Paris,le 12/11/07 et organisé une réunion en présence du Député Maire, du Commisssaire de Police,et des représentants du CRIF.
Les résidents restent inquiets, la situation demeure préoccupante. Des objets ont été volontairement lancés contre les fenêtres dune locataire qui avait été lune des porte- parole des habitants du quartier.
Le BNVCA reste attentif à la situation, et alerte de nouveau tous les acteurs de la sécurité dans ce secteur afin quils rétablissent le calme et la confiance , en empêchant les bandes de ses réunir près de ces pâtés dimmeubles.